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  • 7 actions quotidiennes simples pour grandir un peu chaque jour

    7 actions quotidiennes simples pour grandir un peu chaque jour

    La plupart des gens pensent que changer sa vie demande un grand bouleversement.
    En réalité, la transformation se construit à travers de petites actions quotidiennes.

    Voici 7 actions simples qui, répétées chaque jour, te feront grandir sans effort.


    1. Exprime ta gratitude

    Chaque matin, note 3 choses pour lesquelles tu es reconnaissant. Ça change ton regard sur la vie.

    2. Avance d’un pas concret

    Fais une micro-action vers ton objectif (un appel, une page écrite, un email envoyé).

    3. Lis 10 minutes

    Une idée inspirante par jour, c’est 365 nouvelles perspectives par an.

    4. Note tes victoires

    Chaque soir, écris une réussite du jour, même minuscule. Ça construit ta confiance.

    5. Ose un geste courageux

    Parle à quelqu’un, propose une idée, sors de ta zone de confort.

    6. Prépare demain

    Avant de dormir, note les 3 priorités du lendemain. Tu gagneras en clarté.

    7. Partage un sourire

    Offrir une énergie positive attire la même énergie en retour.


    Conclusion

    Ces actions semblent petites, presque insignifiantes. Mais cumulées chaque jour, elles transforment ta vie en profondeur.

    👉 Dans Agir pour grandir, tu découvriras comment structurer ces petites actions en un véritable plan de transformation personnelle.

    📘 [Découvre Agir pour grandir]

  • Comment transformer la peur en alliée pour atteindre tes objectifs

    Comment transformer la peur en alliée pour atteindre tes objectifs

    Tout le monde a peur.
    Peur d’échouer, peur d’être jugé, peur de perdre.
    Mais la différence entre ceux qui réussissent et les autres n’est pas l’absence de peur…
    👉 C’est leur capacité à la transformer en alliée.


    La peur : une alarme naturelle

    La peur n’est pas un défaut. Elle est programmée pour nous protéger.
    Le problème, c’est qu’elle sonne parfois trop fort, même quand le danger n’est pas réel.

    Résultat : tu restes figé, même face à une opportunité.


    Les types de peurs courantes

    1. Peur de l’échec → “Et si je ratais ?”
    2. Peur du regard des autres → “Que vont-ils dire ?”
    3. Peur de l’inconnu → “Et si je ne maîtrisais pas ?”

    Ces peurs créent une prison invisible.


    Comment en faire une alliée

    👉 Étape 1 : Identifier. Écris ta peur précisément.
    👉 Étape 2 : Exagérer. Imagine le pire scénario possible.
    👉 Étape 3 : Rationaliser. Demande-toi : est-ce si grave ? est-ce irréversible ?
    👉 Étape 4 : Agir quand même. Même une petite action réduit la peur.


    Exemple concret

    Tu veux prendre la parole en public, mais tu trembles.
    Tu imagines le pire : “Tout le monde va rire de moi.”
    En réalité, même si tu te trompes, la salle passera vite à autre chose.
    Résultat : tu te lances, tu bafouilles un peu, mais tu réussis. Et ta peur diminue pour la prochaine fois.


    Conclusion

    La peur ne disparaît jamais complètement. Mais tu peux choisir de la voir non comme une barrière, mais comme une boussole : si tu as peur, c’est que ça compte.

    👉 Dans le livre Agir pour grandir, tu découvriras d’autres stratégies concrètes pour transformer tes peurs en énergie positive et avancer malgré elles.

    📘 [Découvre Agir pour grandir]

  • Le piège du perfectionnisme : pourquoi vouloir trop bien faire t’empêche d’avancer

    Le piège du perfectionnisme : pourquoi vouloir trop bien faire t’empêche d’avancer

    Tu attends le bon moment, la bonne idée, la bonne compétence…
    Résultat ? Tu n’avances pas.
    👉 Le coupable : le perfectionnisme.

    Il donne l’impression d’être une qualité (“je suis exigeant”), mais en réalité, c’est l’un des plus grands ennemis de l’action.


    Le perfectionnisme : un masque de la peur

    Derrière le perfectionnisme se cache souvent :

    • La peur du jugement (“Que vont penser les autres ?”)
    • La peur de l’échec (“Et si ce n’était pas assez bien ?”)
    • La peur de l’imperfection (le besoin de contrôle).

    En vérité, le perfectionnisme est une excuse élégante pour ne pas se lancer.


    Les conséquences invisibles

    Le perfectionnisme t’empêche de :

    • Commencer : tu attends que tout soit prêt.
    • Progresser : tu passes plus de temps à corriger qu’à créer.
    • Finaliser : tu recommences sans cesse.

    Au final, tu passes des mois (ou des années) sans rien accomplir de concret.


    La clé : viser le progrès, pas la perfection

    Ce qui change tout, c’est de comprendre que l’action imparfaite vaut mieux que l’inaction parfaite.

    👉 Méthode : crée une “version 1 imparfaite”.
    Autorise-toi à sortir une première ébauche, même brouillonne.
    Tu pourras toujours améliorer ensuite.


    Exemple concret

    Un entrepreneur qui attend “l’idée parfaite” pour lancer son projet… ne lance rien.
    Celui qui teste une version imparfaite apprend, améliore, et finit par réussir.

    C’est en avançant que la clarté vient – pas avant.


    Conclusion

    Le perfectionnisme est un piège doré : il te rassure en surface, mais te vole tes résultats.
    Sors du mythe de la perfection et choisis le progrès, pas à pas.

    👉 Dans Agir pour grandir, tu découvriras comment passer à l’action, malgré tes peurs, et bâtir une vie qui avance vraiment.

    📘 [Découvre Agir pour grandir ici]

  • Pourquoi la procrastination est ton pire ennemi (et comment la vaincre en 5 minutes)

    Pourquoi la procrastination est ton pire ennemi (et comment la vaincre en 5 minutes)

    Tu as un projet qui te tient à cœur : écrire un livre, lancer une activité, apprendre une nouvelle compétence…
    Mais au lieu d’agir, tu passes des heures à regarder des vidéos, scroller sur ton téléphone, ou trouver mille excuses pour “commencer demain”.
    👉 Ce phénomène a un nom : la procrastination.
    Et si tu crois que ce n’est qu’une mauvaise habitude, détrompe-toi : c’est ton pire ennemi.


    La vérité sur la procrastination

    La procrastination n’est pas de la paresse. C’est une fuite.
    Une fuite face à une tâche qui paraît trop lourde, trop compliquée, ou qui réveille une peur inconfortable (peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur).

    Résultat : tu restes bloqué.
    Tu gagnes une satisfaction immédiate (faire autre chose), mais tu perds ton futur.


    Pourquoi elle est si dangereuse

    La procrastination a trois effets destructeurs :

    1. Elle vole ton temps. Les jours deviennent des semaines, puis des années… et tu n’as rien construit.
    2. Elle détruit ta confiance. Chaque fois que tu n’agis pas, tu confirmes à ton cerveau : “Je ne suis pas capable.”
    3. Elle nourrit la culpabilité. Tu sais ce que tu devrais faire… mais tu ne le fais pas. Et ce poids te ronge.

    La solution : la règle des 5 minutes

    Bonne nouvelle : il existe une arme simple mais redoutable contre la procrastination.
    👉 La règle des 5 minutes.

    Le principe est clair :

    • Si une tâche te paraît trop lourde, commence par une action de 5 minutes.
    • Exemple : écrire une introduction, ranger un dossier, envoyer un message, lire une page.

    Ce petit pas brise l’inertie. Et bien souvent, tu continues naturellement au-delà de 5 minutes.


    Exemple concret

    Imaginons que tu rêves d’écrire un livre.
    Chaque fois que tu y penses, tu te dis : “C’est énorme, ça va me prendre des mois…”
    Résultat ? Tu repousses.

    Essaie plutôt : “Aujourd’hui, j’écris 5 minutes, peu importe combien de mots.”
    Au bout de 5 minutes, tu auras une page. Et demain, tu recommenceras.
    C’est comme ça que les grands projets naissent : un pas après l’autre.


    Conclusion

    La procrastination est un poison doux : elle semble inoffensive, mais détruit tes rêves à petit feu.
    La seule manière de la vaincre, c’est d’agir – même très petit.

    👉 Dans le livre Agir pour grandir, tu découvriras d’autres outils concrets pour briser la procrastination, retrouver ton énergie et avancer chaque jour vers ce qui compte vraiment.

    📘 [Découvre Agir pour grandir maintenant]

  • Les 5 freins invisibles qui t’empêchent d’avancer (et comment les dépasser)

    Les 5 freins invisibles qui t’empêchent d’avancer (et comment les dépasser)

    Tu as sûrement déjà eu cette sensation étrange : avoir toutes les cartes en main – le talent, les idées, parfois même les opportunités – mais rester bloqué au moment d’agir.
    Pourquoi ? Parce que, bien souvent, ce ne sont pas les obstacles extérieurs qui nous freinent… mais des barrières invisibles, à l’intérieur de nous.

    Dans cet article, je vais te révéler les 5 freins les plus courants qui empêchent d’avancer, et surtout, comment commencer à les lever.


    1. La peur

    La peur est un réflexe naturel : elle nous protège du danger. Mais dans la vie quotidienne, elle agit souvent comme une illusion paralysante.
    Peur d’échouer, peur du jugement, peur de décevoir… Ces peurs nous figent et nous volent nos chances.

    👉 Comment la dépasser ?
    Prends un papier et écris :

    • Quelle est ma peur précise ?
    • Quel est le pire scénario si j’agis malgré elle ?
      Tu verras que, dans 90 % des cas, le pire n’est pas si dramatique… et que l’inaction coûte beaucoup plus cher.

    2. La procrastination

    Remettre à demain, c’est le piège préféré de notre cerveau. On croit “gagner du temps”, mais en réalité, on perd nos rêves à petit feu.
    La procrastination naît souvent d’une tâche qui paraît trop lourde, trop floue ou trop ennuyeuse.

    👉 Comment la dépasser ?
    Applique la règle des 5 minutes : commence par une micro-action.
    Écris une phrase, passe un appel, range un dossier.
    Une fois lancé, l’inertie se brise et l’énergie revient.


    3. Le perfectionnisme

    Tu attends que tout soit parfait avant de commencer ? Mauvaise nouvelle : ce moment n’arrivera jamais.
    Le perfectionnisme est un déguisement de la peur. Il nous donne l’illusion d’être prudent, alors qu’il nous empêche simplement d’agir.

    👉 Comment le dépasser ?
    Autorise-toi une “version 1 imparfaite”.
    Rappelle-toi : la perfection n’existe pas, mais le progrès, lui, est accessible à chaque pas.


    4. Le manque de confiance

    Combien de projets abandonnés à cause de cette petite voix intérieure :
    “Je ne suis pas assez compétent… je ne mérite pas… je vais échouer…”
    Le manque de confiance est un frein universel. Il nous fait comparer nos faiblesses aux forces des autres, et nous condamne à rester spectateurs.

    👉 Comment le dépasser ?
    Note chaque jour une petite victoire : avoir tenu une promesse, avoir osé dire non, avoir appris quelque chose de nouveau.
    La confiance ne tombe pas du ciel : elle se construit, brique après brique.


    5. Les excuses

    “Je n’ai pas le temps.”
    “Je n’ai pas d’argent.”
    “Ce n’est pas le bon moment.”
    Ces phrases semblent logiques… mais la plupart du temps, ce sont des alibis déguisés pour ne pas affronter nos peurs.

    👉 Comment les dépasser ?
    Demande-toi honnêtement : est-ce une vraie limite, ou juste une excuse ?
    Souviens-toi : si c’est important pour toi, tu trouveras un moyen. Sinon, tu trouveras une excuse.


    Conclusion

    Ces 5 freins invisibles ne disparaissent pas d’un claquement de doigts. Mais les identifier, puis agir malgré eux, c’est déjà avoir gagné la moitié du combat.
    Chaque pas, aussi petit soit-il, te rapproche de la vie que tu veux vraiment.

    Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe un guide pour t’accompagner dans ce cheminement.

    👉 📘 Dans le livre Agir pour grandir, tu découvriras des histoires inspirantes, des outils pratiques et un plan d’action concret pour transformer tes freins en forces et avancer enfin vers tes rêves.

    ✨ Ton futur ne change pas demain. Il change le jour où tu décides d’agir.

    👉 [Découvre le livre Agir pour grandir ici]

  • La connaissance de soi,  le vrai trésor

    La connaissance de soi, le vrai trésor

    Chacun de nous croit se connaître dans un sens. Il connaît son nom, ses parents, sa ville, ses repas préférés, ses vêtements. Il sait le numéro de sa carte d’identité, le code de sa carte bancaire!!

    Mais est ce que nous savons répondre à ces questions:

    Où je veux aller? Ce qui me motive le plus, ce qui me démotive? Quelles sont mes convictions?

    Quelles sont mes valeurs? Quelles sont mes idées? Si elles sont positives ou négative ? Est-ce que je connais mes sentiments profonds? Est-ce que je connais mes forces et mes faiblesses? Est-ce que je suis conscient de l’Energie que je porte en moi? Est-ce que je suis conscient de mon potentiel? De ce qui me freine et me bloque? Quelles sont mes références? Qui sont mes modèles? Comment fonctionne mon système de perception?

     

    Franchement, nous ne sommes pas assez nombreux à pouvoir répondre à ces questions. Cependant il est primordial de passer par là : se connaître soi même. Le proverbe marocain dit : celui qui ne te connait pas finit par te perdre ! Ceci s’applique aussi pour moi - même : si je ne me connais pas, je finis par me perdre. Avant de savoir comment nous pouvons nous connaitre pour agir sur nous mêmes, examinons cette histoire de Karim :

    Un soir Karim s’apprête à sortir pour un  rendez - vous important et il se rend compte qu’il n’a ni son portefeuille ni ses clés, alors il commence à les chercher dans le salon. Sa mère vient pour l’aider et il l’informe de ce qu’il cherche, alors celle-ci lui demande : mais toi, d’habitude tu ne mets jamais les pieds dans le salon, rappelle - toi où tu étais cet après - midi. Karim se rappelle bien qu’il était dans une petite pièce sur la terrasse de la maison, une sorte de petit atelier qu’il utilise pour le bricolage et pour ses fameuses ‘‘inventions’’. Il sait que la probabilité de trouver les choses importantes perdues est plus élevée là bas que dans le salon. Le problème c’est que cet atelier n’est pas branché à l’électricité et à cette heure il fait complètement noir. Sa mère lui remet alors une lampe torche et lui dit : ‘‘Même si le salon est illuminé, tu n’y trouveras pas ce que tu cherches, le mieux est d’aller mettre de la lumière dans l’atelier’’.

    Lorsque nous parlons de développement, il s’agit tout simplement d’un changement que nous voulons réaliser en nous mêmes. Un changement d’une situation présente que nous sommes entrain de vivre vers une situation que nous considérons meilleure. Puisque ce changement me concerne moi-même et ma personne, la décision doit émaner de moi, en personne. C’est à dire que si moi je ne prends pas la décision d’évoluer, personne d’autre ne peut me faire évoluer.

    Il s’agit là d’un point très important. Nous entendons souvent des déclarations comme : ‘‘ma mère ne veut pas m’aider pour que…. ‘‘, ou ‘’notre société n’encadre pas ses collaborateurs’’, ou encore ‘‘mon supérieur m’empêche de savoir plus’’ etc…. Cela nous laisse croire que l’évolution, notre propre développement, vient d’ailleurs alors qu’en réalité, nous seuls sommes capables de nous faire évoluer nous même, personne d’autre. Nous allons savoir pourquoi.

    Chacun de nous est, à priori, influencé par deux types de facteurs :

    Des facteurs externes qu’il n’a pas choisis : son pays, ses parents, le système politique, le temps qu’il fait, l’éducation qu’il a subi pendant son enfance, les guerres déclanchées dans sa région, les ressources naturelles de son environnement…

    Des facteurs internes propres à la personne : ses idées qu’il développe, ses décisions, son apprentissage, son comportement, ses sentiments, sa curiosité, sa volonté…

    Nous pouvons schématiser cela par deux cercles comme dans la figure :

    Examinons le schéma de l’encadré : en bas le cercle de ma propre influence, en haut celui des facteurs que je subis, celui de mes circonstances involontaires (mes préoccupations).

    Examinons maintenant comment je peux agir sur ces deux cercles :

    Sur celui du haut, je ne peux pas changer par exemple le temps qu’il fait aujourd’hui ou demain, je ne peux pas décider que cet après - midi il y aura du soleil, c’est la volonté d’Allah. Je ne peux pas changer le président des USA : c’est le choix des américains. Je ne peux pas décider de trouver du pétrole au Chaouiya. Ni obliger la FIFA à organiser sa coupe du Monde au Maroc. Ni changer mon grand père qui était pauvre en un homme riche et hériter sa richesse.

    Je me dis que peut être je peux agir autrement : je peux trouver la bague de Sidna Soulaymane et avoir ainsi tout ce que je veux. Je peux attendre un prince charmant qui va venir de loin me demander en mariage et m’emmener dans son royaume ; ou tout simplement, jouer à un jeu de hasard et gagner 2 Milliards et commencer à partir de là. Cependant tous ces ‘‘actes’’ ne dépendent pas de moi, mais plutôt du hasard. Et même si ‘‘la chance’’ me sourit alors que je ne suis pas à la hauteur, je vais perdre ce que le hasard m’aurait amené : si je ne sais pas gérer l’argent, je peux perdre les milliards et si je ne suis pas une bonne personne, mon prince charmant ne voudra plus de moi.

    Maintenant examinons si je peux agir sur le cercle d’en bas : celui de mon influence. Je peux décider d’apprendre un nouveau logiciel, une nouvelle langue. Je peux décider de changer mon comportement envers telle situation ou telle personne. Je ne décide pas la pluie, mais je décide d’ouvrir mon parapluie. Je ne choisis pas la politique des USA mais je peux décider à mon niveau d’acheter ou non leurs produits.

    Il s’avère que nous ne pouvons pas agir ailleurs de notre propre cercle d’influence. Notre énergie ne peut être utile que si elle est dépensée à l’intérieur de ce cercle. Rappelons nous ce bel exemple : lorsque le noir envahit, nombreux sont ceux qui insultent le noir, qui s’énervent ou qui refusent les circonstances du noir ; mais rares sont ceux qui décident d’allumer une bougie. Je dois me rendre à l’évidence : le noir ce n’est pas mon affaire, la bougie, oui.

    Pourquoi nous avons tendance à fuir l’action à l’intérieur de notre propre cercle et aller chercher quelque chose d’autre dans le cercle des circonstances ? Parce que nous avons tendance à agir comme Karim. Nous voulons trouver ailleurs notre trésor parce que nous croyons que nous voyons mieux ailleurs. Nous voulons trouver notre bonheur ailleurs, nous voulons résoudre notre problème ailleurs et nous attendons que le changement et l’évolution viennent d’ailleurs.

    Cependant nos trésors se trouvent en nous, notre bonheur, notre évolution, la solution à nos problèmes : tout cela se trouve en nous, dans notre cercle d’influence et nulle part ailleurs. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de mettre de la lumière en nous, d’éclairer notre cercle d’influence afin que nous puissions y ‘‘voir clair’’ et fouiller tranquillement dans nos propres ressources.

  • Cesse d’être un bosseur  et deviens indispensable !

    Cesse d’être un bosseur et deviens indispensable !

    Est-ce que vous êtes indispensables? Est-ce que vous avez des habiletés exceptionnelles, une façon unique de trouver une solution pas si évidente à un problème? Est-ce que vous pouvez trouver une issue que personne d’autre n’a pu trouver? Faire fonctionner quelque chose qui ne fonctionnait pas avant?
    Il se pourrait bien que vous soyez indispensable.

    Tout le monde a une part de génie en soi

    Tu diras peut-être que tu n’es pas un génie, que tu as un diplôme modeste ou que tu n’as pas de diplôme du tout et que tu es issu d’une famille très modeste.  Nous avons là une bonne nouvelle à t’annoncer : Tout le monde a une part de génie en soi. Toi tu es unique !!! Le problème est que tu as été transformé par la société, les écoles, tes chefs, ton gouvernement, ta propre famille,  tout ce monde agit pour mettre ton génie dans une cage, bien tranquille, bien enfermé.

    Eh oui, l’école, que ce soit chez nous ou ailleurs fonctionne comme une usine parce qu’elle a été pensée en tant qu’usine ! Certains vont même plus loin en disant qu’il s’agit d’une usine taylorienne ! On prend de la matière première (les enfants à l’âge de scolarisation), on la modèle de façon à en faire des produits (bac, bac plus deux, plus quatre etc…) Bien entendu pour que ces produits soient conformes, on leur passe des tests de qualité : les examens ! Ainsi l’école ne fait que formater les esprits, modéliser les capacités des jeunes étudiants pour en faire des futurs bons travailleurs.

    On n’est pas étonné de voir donc ce modèle prédominant : le travailleur ordinaire, qui fait ses heures au boulot, attend la paie de la fin du mois et une augmentation d’ancienneté après cinq ans !

    L’école a réussi à tuer la créativité, l’initiative et la pro-activité dans les esprits !

    Voyons alors comment sont les indispensables

    Or les indispensables, eux, ne sont pas des travailleurs ordinaires parce que ceux - ci sont nombreux et peuvent être remplacés facilement. Voyons alors comment sont les indispensables.

    Selon Seth Godin auteur du livre ‘‘Linchpin – Are you indispensable ?’’, ce sont des personnes qui possèdent leur propre moyen de production, qui peuvent faire une différence, se démarquer, ce sont des leaders, des connecteurs.

    Un indispensable est une personne qui peut marcher dans le chaos et créer de l’ordre, quelqu’un qui peut inventer, créer, trouver des solutions aux problèmes, surpasser les obstacles et faire en sorte que les choses se produisent. Toutes les entreprises et les organisations ont des personnes indispensables qui se démarquent du lot.

    J’achèle le livre Agir pour Grandir

    Les économistes sont d’accord sur le fait que l’ère de l’industrie est révolue et donc l’usine classique est morte ! La mort de l’usine veut dire que tout le système que nous avons construit et sur lequel nos vies dépendaient est sans avenir. ‘‘Usine’’ ne veut pas seulement dire ici un endroit où on assemble des pièces, où on fait un travail à la chaine etc.… en fait, une usine est une organisation où les gens vont pour recevoir des instructions, appliquer ces directives et recevoir leur chèque de paie. Ce système est viré de bord et il s’agit là d’une grande opportunité. C’est le temps d’apporter, de montrer le meilleur de soi - même sur le terrain et d’être récompensé pour cela.

    Il s’agit donc pour toi d’un choix. Celui de demeurer dans la peur et le système, ou de tracer ta propre voie et de créer de la valeur dans ce que tu fais. Tu peux choisir de faire des compromis, de t’insérer dans le système et de te retrouver dans une position de victime, de blâmer autrui pour ton sort, ou bien, te dire que c’est ton obligation et ta responsabilité de décider comment prendre ton destin entre les mains.

    Devenir indispensable implique de travailler fort. Travailler dans le meilleur sens du terme, celui de produire avec passion. L’acte d’apporter toute ta personne, de t’engager dans des tâches qui demandent de la maturité, de l’esprit, de la force de caractère, et le faire pour les bonnes valeurs. Les indispensables sont des génies, des créateurs. Ils travaillent dans la générosité et croient en l’abondance. Ils apportent leur propre humanité au travail.

    Devenir indispensable est un choix

    Tu peux devenir indispensable et pour cela, tu dois être conscient que tu n’es pas une machine. Tu es assez fort et assez brave pour faire la différence. Tu ne dois pas suivre le troupeau, tu dois te démarquer.

    Oui, devenir indispensable est un choix. Dès aujourd’hui, tu peux choisir cette voie. Au lieu d’attendre les instructions pour les appliquer, cherche dans le fond de toi-même des innovations pour ton travail et mets - les en pratique. Surmonte l’anxiété qui est en toi et ais le courage de prendre des initiatives, d’agir et de proposer.

    Tu es unique, ta personnalité et ton attitude sont bien au dessus de n’importe quel travail que tu produis. Tu peux faire du moment présent un point tournant dans ta vie professionnelle si tu fais ce choix. Chaque jour des milliers de gens ordinaires, empruntent le chemin le plus fréquenté, celui du travailleur. Toi tu peux prendre celui où tu peux te démarquer et faire la différence. Si tu le fais, tu n’exprimes pas seulement ton potentiel  pour ton épanouissement comme travailleur mais c’est exactement ce que le marché de ‘‘travail’’ demande  aujourd’hui. Tu es donc le premier à gagner.

    Encore une fois, l’acte de décider est garant de succès. C’est toi qui fixe la barrière à surmonter.  Cette décision t’appartient.  Ne dors pas sur tes lauriers. Tu es vraiment un génie et le monde a besoin de ta contribution.

  • Comprendre le marketing des services

    Comprendre le marketing des services

    Dans notre environnement professionnel du transport et de la logistique, nous sommes immergés dans le service avec des intervenants comme les opérateurs portuaires, les pilotes, les remorqueurs, les transporteurs de tout type, les consignataires, les transitaires, les forwarders, les entreprises d’entretien, les stations de services. Pour pouvoir vendre bien un service, on doit d’abord comprendre ce que c’est, de là on peut savoir comment pallier aux difficultés de la vente pour pouvoir ensuite, aller à la rencontre du client avec confiance.

    Comment décrire un service ? Un marketeur avait définit le service comme étant une chose qui peut être achetée ou vendue mais qu’on ne peut pas se laisser tomber sur le pied ! Oui, Nous nous achetons beaucoup de services parce que durant toute la journée nous les utilisons partout où nous allons : nous emmenons nos enfants à l’école (éducation), nous prenons le tramway (transport), nous arrivons au travail, nous passons des coups de fil (communication), nous prenons une petite pause dans un café du coin (restauration) où nous pouvons jeter un coup d’œil sur les faits divers (presse), nous vérifions nos comptes (banque) et nous traitons avec l’expert comptable les déclarations fiscales du mois (comptabilité). Le soir, nous allons chez le coiffeur (coiffure) avant de rejoindre notre domicile. La fin de semaine nous programmons selon le cas d’aller voir un mach au stade ou une pièce de théâtre
(spectacle).

    Jalil, le responsable commercial d’une grande société de transport explique à des stagiaires en formation la nature des services avant de leur enseigner comment les vendre.

    « Pour comprendre comment on peut les concevoir et les vendre, je vous invite à examiner d’abord les particularités et le caractère spécial des services. Pour cela je vais utiliser trois métaphores : le coiffeur, le transport des personnes et le match de foot » explique-t-il.

    « La première spécificité d’un service est qu’il n’est pas un bien qu’on possède, mais une prestation à laquelle on accède d’une façon temporaire. Un service est aussi intangible : que ce soit une coupe de cheveux, un voyage ou une pièce de théâtre, on y accède pendant une certaine durée, on en a une certaine perception sans pouvoir ‘‘tenir’’ quoi que ce soit dans la main !

    Autre caractéristique : la décision d’achat d’un service se fait toujours avant sa production. Nous décidons de confier notre tête au coiffeur avant de nous asseoir pour la coupe des cheveux !

    Il faut noter aussi que, très souvent, l’acheteur d’un service est impliqué dans sa production. Oui, en prenant sa place dans un bus, un train ou un avion, nous sommes une partie du service, en entrant chez le coiffeur, nous participons d’une certaine façon à l’opération.

    En plus, le service a une autre particularité : L’acheteur d’un service peut dépendre d’autres clients ! Bien sûr, dans le cas d’un match de foot, le spectacle dépend des joueurs certes; mais l’ambiance, elle, dépend des autres spectateurs : elle peut être bonne ou pas selon le comportement de ceux - ci !

    C’est difficile d’évaluer un service du moment que son appréciation est plutôt subjective. La même coupe de cheveux, le même match de foot et le même trajet, peuvent être évalués différemment d’un client à un autre.

    La notion de la vitesse est particulièrement importante. En effet parce que l’acheteur est souvent impliqué dans la ‘‘production’’, il veut en finir au plus vite. Nous retrouvons souvent des spots publicitaires comme : ‘‘votre pizza livrée en 10 min’’ ou ‘‘la réponse à votre crédit en 48 heures’’, votre vidange en 5 minutes’’

    Nous pouvons aussi classer les services selon l’objet de leur action. On parle d’un traitement des personnes (transport de voyageurs, coiffure) ; d’un traitement des biens (transport de marchandises, lavage de camion) ou processus mental (formation, campagne de communication, publicité).

    Nous arrivons maintenant à une caractéristique très importante et c’est celle que nous allons tenir peut être plus en compte lors de la vente des services.Dans le cas de fabrication et commercialisation des biens, le marketing, la production et les ressources humaines sont plus ou moins indépendants et sont gérés en conséquence. Dans le cas des services ; le management des opérations, du marketinget des ressources humaines se fait presque en même temps. Prenons notre exemple du transport : l’opération, c’est la conduite du véhicule avec les passagers à bord sur un trajet. Le marketing veille à ce que l’expérience de ce voyage soit agréable. Il est vrai que le marketing a agi avant et pourra agir après le voyage mais la particularité du service est qu’il agit aussi pendant la ‘‘fabrication’’ du produit. La prestation des ressources humaines (le conducteur et son assistant) est suivie en direct et en temps réel par le client, d’où l’importance de la haute compétence des collaborateurs  de contact. »

    Rayhane une jeune diplômée en commerce semble découvrir ces notions pour la première fois, elle se précipite et demande : « Comment le vendeur peut pallier à ces difficultés ? »

    Jalil fait un signe de la tête pour la rassurer qu’il va expliquer cela. Il reprend :

    « Nous avons énuméré les particularités qui différencient le service d’un produit tangible, il est tout à fait normal que la vente d’un service soit différente. L’acheteur d’un service, du fait qu’il prenne sa décision d’achat avant même la ‘‘production’’ sent qu’il prend un risque réel. La première mission du commercial est de lui faire apaiser ce sentiment au maximum. Il peut à ce titre parler de l’expérience et la compétence du prestataire et citer quelques références pour rassurer son prospect. »

    Pour contrer le caractère intangible du service, les marketeurs essaient parfois de lui donner un aspect physique : Ainsi les opérateurs Télécom, offrent des packs physiques pour rendre leur produit ‘‘la communication ou l’internet’’ concret et touchable par leurs clients. Les publicitaires utilisent tout leur art pour donner au service, une image, une forme, un gout ou une sensation. Le commercial peut aussi faire appel à des supports visuels et raconter des expériences agréables d’autres clients. Dans ce cadre entrent les témoignages de personnes connus en faveur du service.

    Rayhane, toujours excitée de découvrir tant de choses, intervient de nouveau : « Mais même avec cela, le client ne sera rassuré que par l’expérience réelle ! » dit-elle.

  • Une bonne nouvelle, la loi des 20 / 80!

    Une bonne nouvelle, la loi des 20 / 80!

    Voici une bonne nouvelle ! « 80 % des effets sont générés par seulement 20 % des causes ou, dans l’autre sens, 20 % des causes génèrent 80 % des effets ». Joseph Juran, un spécialiste de la qualité, a interprété la règle des 20/80 de cette manière : “Dans tout groupe de choses contribuant à un effet commun, la majeure partie de l’effet est attribuable à un nombre relativement faible de ces choses”. Cette bonne nouvelle est une règle empirique attribuée à un économiste italien Vilfredo Pareto et dont les diverses applications risquent d’affecter plusieurs aspects de votre vie !

     

    Jamal est responsable commercial d’une société de distribution. Il faut dire que Jamal est un vrai bosseur. Il aime bien son travail et se donne à fond. Pourtant, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Le chiffre d’affaires diminue, la satisfaction des clients n’est plus garantie et ses collaborateurs ne sont pas motivés. Ils font beaucoup d’efforts et passent des journées de travail très chargées sans que cela se traduise sur leurs résultats. Bien entendu, ils ne peuvent plus aspirer à une évolution ou prétendre à une augmentation tant qu’ils ne peuvent pas faire valoir leurs réalisations. Jamal, déprimé par une telle situation finit par jeter l’éponge : Il démissionne.

    L’entreprise réussit à embaucher Abdelaziz, un cadre ambitieux avec un curriculum irréprochable. Les négociations avec lui étaient faciles et plutôt plaisantes. Il ne fût pas trop exigeant ni sur les moyens ni sur sa propre rémunération. Il prenait le projet comme un défi et s’engagea à le lever : améliorer le CA, la marge et le positionnement de l’entreprise en appliquant la stratégie du directeur général. Il demanda cent jours pour travailler et rendre compte.

    Abdelaziz s’est réuni individuellement avec chaque membre de son équipe commerciale et se met à leur écoute. Ce fût en même temps l’occasion pour les rassurer et faire valoir ses compétences en communication et en leadership. Rapidement on remarque qu’une ambiance agréable règne au département commercial. Les collaborateurs d’Abdelaziz sont plus motivés et semblent plus confiants. Tout le monde se sent enthousiaste et plein d’énergie. Au bout des cent jours, Abdelaziz présente son premier bilan qui fût considéré très encourageant. Après six mois il eut les félicitations de son DG. L’entreprise a récupéré certaines parts de marché, sa marge est nettement supérieure, les commerciaux sont contents et ont pu toucher des primes et le plus important, l’ambiance de travail est devenue très agréable et a eu un effet positif ‘‘contagieux’’ sur les autres départements.

    Comment Abdelaziz a-t-il pu réussir un tél changement ? Quel est son secret ? Pourquoi il a pu faire ce que Jamal n’a pas pu entreprendre tout en conservant la même équipe et en utilisant les mêmes ressources ?

    Abdelaziz réunit plusieurs compétences du bon responsable commercial. Il utilise plusieurs ‘‘astuces’’ simples et efficaces et parmi ces outils, la règle des 20/80 !

    Outil simple à la portée de tous

    La règle des 20/80 est donc un outil simple qui permet d’identifier l’importance relative à différentes catégories d’événements afin de se concentrer sur les quelques causes essentielles qui ont le plus d’impact, plutôt que de se perdre dans le traitement d’une multitude de causes ayant des effets moindres.

    L’utilisation de la loi de Pareto permet donc de déterminer rapidement quelles sont les priorités d’actions. Si on considère que 20 % des causes représentent 80 % des circonstances, agir sur ces 20 % aide à solutionner un problème avec un maximum d’efficacité.

    L’intérêt du principe de Pareto se situe plus dans l’aide qu’il apporte à l’analyste pour aller à l’essentiel. Nous donnons ici l’exemple d’Abdelaziz pour expliquer le propos :

    Comment Abdelaziz a utilisé la loi de Pareto ?

    Au début de sa prise de responsabilité, Abdelaziz, aidé par son équipe commerciale, s’est lancé dans une série d’analyses. Il trouva que certains produits commercialisés sont en fin de cycle et continuent à bénéficier du même effort commercial. En même temps, certains produits sont de véritables vaches à lait mais ne sont pas bien commercialisés. Il examina ensuite le portefeuille clients. Il trouva que certains d’entre eux sont à fort potentiels mais le département ne profite pas de ce potentiel alors que les collaborateurs passent beaucoup de temps à résoudre des faux problèmes  de certains clients à faible potentiel. Ces derniers sont alourdis par des tâches administratives qui les empêchent de consacrer assez de temps à leurs clients et aux tâches commerciales pures.

    Une fois cette analyse terminée, Abdelaziz établit un plan d’action qu’il valida auprès de son DG et expliqua à son équipe. Tout le monde se met alors au déploiement :

    Sur le plan stratégique, Abdelaziz utilisa la loi des 20 / 80 pour déterminer les 20 % des produits qui génèrent les 80 % des revenus et demanda à l’équipe de concentrer les efforts sur ces produits.

    En ce qui concerne  le portefeuille clients, Il dressa une feuille de calcul avec les CA réalisés qu’il mît en ordre décroissant. Il sélectionna les premiers clients dont la somme du CA faisait plus ou moins 80 % du CA total. Il trouva que le nombre de ceux-ci est très voisin de 20 % du nombre total. Il demanda alors à l’équipe de consacrer une attention particulière et plus de temps à ces clients. Ils leurs proposèrent des offres dans le cadre d’une tactique de ‘‘up selling’’ et ‘‘cross selling’’. Cette tactique donna par la suite ses fruits sous forme d’une nette augmentation du CA et de la marge brute.

    Les collaborateurs ont vu leurs rôles et leurs tâches changer. Ils sont moins occupés et moins stressés qu’avant et consacrent désormais plus de temps à leurs clients. Ils donnent la priorité aux tâches productrices qui constituent seulement le 20 % de leur effort tout en assurant 80 % de leur production.

    Abdelaziz expliqua sa tactique à ses collègues dans la production, la logistique et la finance. Ils détectèrent les 20 % des défaillances qui génèrent les 80 % des produits non conformes et trouvèrent le moyen de les traiter. Ils ont aussi déterminé quels sont les 20 % des produits qui constituent les 80 % des stocks en valeur. Ils ont ainsi pu gérer les stocks d’une façon plus optimale. Pour le risque des impayés, c’était aisé de dresser une liste des 20 % de clients mauvais payeurs qui provoquent 80 % des incidents et ont décidé de se débarrasser d’eux.

     

    Lorsqu’on applique le principe de Pareto,  nous devons éviter de tirer des conclusions hâtives car les 80 % qui produisent 20 % des effets peuvent s’avérer très utiles malgré tout. Comme tout grand principe fondamental, il est donc à adapter avec beaucoup de bon sens et de précaution.

    A noter aussi que la proportion de 80/20 se constate fréquemment, dans certains cas la règle sera peut être du 75/25 ou du 60/40.

    Toi aussi, tu peux utiliser la loi des 20/80 pour améliorer plusieurs aspects de ta vie personnelle et professionnelle. Quand une tâche apparait colossale, dis-toi que tu as besoin d’entamer que les 20% qui auront les 80% d’effets et te voilà soulagé et encourager pour aller de l’avant. Grâce à ce principe tu peux maintenant oser ce qui te paraissait difficile en te chargeant seulement de la fraction du cinquième. Tu va être surpris par les résultats. Pour vérifier, tu peux commencer par appliquer cette règle au ménage à la maison, tu auras de l’ordre en effectuant seulement 20% du travail ! un miracle

     

     

  • La gestion selon les priorités

    La gestion selon les priorités

    La plupart des cadres au travail passent seulement 30% du temps à agir pour leur métier et 50% à réagir à des informations qu’ils reçoivent alors qu’ils laissent 20% à des projets personnels! Selon Stephen R. Covey, ‘‘les personnes les plus efficaces accordent la priorité… aux priorités’’: les choses essentielles et importantes d’abord…

     Ahmed se rappelle d’un rituel de son enfance : la préparation du plateau de thé. Sa mère prenait soin de son service à thé en argent : la théière, la sucrière et les deux ustensiles réservés au thé et à la menthe. Ahmed proposait son aide lorsque sa mère voulait garnir ces ustensiles. La tâche la plus intéressante pour lui était de prendre le cône du sucre pour le casser et mettre les morceaux dans la sucrière. Au fait ce qui l’intéressait vraiment ce sont les petits morceaux qui échappaient et qu’il pouvait mettre en cachette dans sa petite bouche. Ahmed se rappelle très bien du conseil de sa mère : ‘‘si tu veux arriver à mettre tous les morceaux dans la sucrière, tu dois commencer par les plus gros morceaux, puis les moins grands puis les petits que tu peux caser facilement à la fin !’’ Il ne savait pas que sa mère lui donnait une leçon importante dans la gestion du temps.

    Ahmed est maintenant responsable technique dans une multinationale et gère un grand parc. Il a plusieurs responsabilités qui engendrent plusieurs tâches dans la journée. Il se plaint toujours du manque de temps. Il n’arrive pas à boucler sa journée de travail au bureau et il ramène des dossiers à traiter chez lui. Sa femme n’apprécie pas ceci et ses enfants non plus. Parfois Ahmed attend tard le soir que tout le monde va au lit pour pouvoir travailler sur ces dossiers en paix. Le matin au bureau, il commence par lire les e-mails et passe un temps fou pour répondre à tout le monde. Il reçoit des fournisseurs avec qui il négocie des tarifs et enchaine avec un entretien avec son assistant avant de se rendre à la salle des réunions pour discuter avec les autres chefs de départements et trouver une solution à un problème. La journée s’achève et Ahmed n’a pas pu toucher  au rapport qu’il devait préparer pour  le directeur. Cela doit être remis le lendemain à la première heure parce que des intervenants étrangers viendront l’après-midi entreprendre une audite et auront besoin de son rapport ! Ahmed devra encore travailler ce soir !

    Le directeur d’Ahmed s’est aperçu qu’il est devenu trop nerveux et stressé. La dernière semaine de congé n’a pas arrangé grand-chose. Pour  l’aider, ainsi que d’autres responsables de la firme, il organisa au sein de l’entreprise, une formation et un coaching sur la gestion du temps.

    Le coach attire l’attention sur le fait que la plupart des cadres au travail passent 50 % de leur temps à réagir à des informations qu’ils reçoivent, 30 % à agir pour leur métier et 20 % à des projets personnels ! Il cite Stephen R. Covey, ‘‘les personnes les plus efficaces accordent la priorité… aux priorités’’ : les choses essentielles et importantes d’abord. Le général et président des Etats-Unis Eisenhower avait mis au point une matrice pour distinguer les choses importantes et / ou urgentes des autres.

    Le coach continue d’explique qu’une fois la matrice ainsi établie selon les deux critères qui sont l’urgence et l’importance, nous aurons quatre types de tâches à faire :

    I- Les tâches importantes et urgentes

    II- Les tâches importantes et pas urgentes

    III- Celles urgentes et pas importantes

    IV- Celles pas urgentes et pas importantes.

    Le coach demande alors aux cadres : ‘‘à votre avis, selon quel ordre de priorité nous devons effectuer ces tâches ?’’ : La réponse était unanime : d’abord l’important / urgent puis l’important / pas urgent, ensuite, l’urgent / pas important et enfin le pas important / pas urgent !

    Le coach fait savoir que cette réponse est celle convenable pour le travail d’un pompier ou d’un service d’urgence d’une clinique mais surtout pas pour un cadre gestionnaire. Il explique ensuite que si on commence par les tâches importantes et pas urgente, on va les exécuter chacune suffisamment à temps, en pleine énergie et les terminer et ainsi on n’aura plus de tâches importantes qui deviennent urgentes !

    Les cadres concluent qu’une fois on aura maîtrisé les tâches importantes et pas urgentes en leur consacrant le temps nécessaire et la plage horaire convenable, en début de matinée par exemple lorsqu’on est en pleine énergie ; le reste importe moins. En effet, confirme le coach, le reste c’est les tâches pas importantes qui peuvent être déléguées et quand en plus elles ne sont pas urgentes, elles peuvent être remises à plus tard !

    Le coach veut illustrer encore plus cette notion, il demande à l’équipe : « imaginez que vous faites des préparatifs pour un voyage et vous êtes en train de charger les bagages dans le coffre de la voiture, normalement vous commencer par placer les grandes valises en premier, puis les moins grandes puis les petits sacs… Là, Ahmed émet un grand sourire : il se rappelle le conseil de sa maman et raconte à ses collègues l’histoire de la sucrière !

    Maintenant reste à savoir comment distinguer ce qui est important de ce qui ne l’est pas pour nous. Le coach explique que l’on doit recourir à nos rôles et à notre mission : tout ce qui s’inscrit dans notre mission et fait partie de nos rôles est plus important que le reste.

    A titre d’exemple prenons le cas d’Ahmed : il est mari et père de famille, il a deux enfants et sa mère est aussi à sa charge ; il est responsable technique et il est secrétaire général de l’association qui a pour mission le développement humain et économique de son village natal. Le fait de lister ses rôles lui permet d’établir un cadre naturel qu’il va utiliser pour définir ses activités et surtout ses priorités. A chaque fois, il tentera de travailler sur l’ensemble de ses rôles pour accomplir sa mission sans en négliger aucun aspect et trouver ainsi son équilibre.

    A l’entreprise, dans son rôle de responsable technique, sa mission est la gestion optimale du parc, donc les tâches importantes pour lui concernent la maintenance préventive, la formation des assistants. Il doit garder du temps pour prendre soin de sa mère, de son épouse et veiller à l’éducation de ses deux enfants. Il doit également consacrer un espace pour la contribution au développement de son village natal.

    Le coach explique aussi que la meilleure façon de cerner ces priorités et de les planifier sur son agenda est de les penser pour toute une semaine et non jour par jour. Il demande aux cadres de dresser leur plan pour la semaine prochaine.

    Au bout de vingt minutes, chacun a établi son plan hebdomadaire et le coach en profite pour conclure : ‘‘vous vous rendez-compte que vingt minutes par semaine sont largement suffisantes pour établir tout l’agenda !

    Un collègue demande au coach : ‘‘maintenant nous avons compris comment définir les priorités et établir un agenda hebdomadaire, comment pouvons - nous avoir l’énergie suffisante pour appliquer notre plan ?’’ Le coach lui explique qu’il faut d’abord s’exercer à pratiquer pendant les semaines qui viennent et à évaluer le temps gagné grâce à cette gestion. La distribution de l’énergie est un autre thème qui fera l’objet d’une autre formation.

    Ahmed est satisfait de sa séance et il pense que dans les conseils que lui a donnés sa mère, il y a surement un qui répond à la question de son collègue.

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